Le coup porté à l’autre finit sa trajectoire dans le cœur de l’enfant…

Le coup porté à l'autre finit sa course dans le cœur de l'enfant

Le coup porté à l’autre finit sa trajectoire dans le cœur de l’enfant… nous dit Jan VAN HEMELRIJCK dans son livre « La Malséparation (Payot, 2016) ».

Toute séparation nécessite du temps: du temps pour délier ce qui doit l’être, du temps pour faire son deuil de la famille idéale dont on rêvait pour ses enfants, du temps pour reconstruire une nouvelle relation, de nouveaux modes de communication.

La médiation familiale peut être un espace pour cette co-construction: un lieu pour échanger, pour inventer l’avenir ensemble.

Mais lorsque l’on veut aller vite, les malentendus s’installent. Lorsqu’il n’y a pas d’espace pour exprimer sa colère ou sa souffrance, pour traiter le conjugal et le dépasser, le conflit se déplace alors facilement sur la sphère parentale. Et ce sont les enfants qui risquent d’en pâtir.

L’enfant se reconnait dans ses parents. Et qu’est-il donc, sinon une moitié de Papa et une moitié de Maman ? La phrase de Van Hemeljick citée en titre prend alors tout son sens…