Le conflit initial
Pour Elodie et sa fille de 8 ans, Chloé, la vie dans leur appartement est devenue une source d’angoisse. Des bruits inquiétants dans l’escalier, des coups frappés à leur porte, de petits objets laissés sur le seuil… Épuisée, Elodie finit par se rendre au commissariat et porter plainte pour harcèlement contre sa voisine, Clara. Une médiation est proposée.
La révélation
D’un côté, il y a Elodie, protectrice, qui accepte la médiation à reculons, voulant à tout prix la sérénité de sa petite Chloé. De l’autre, il y a Clara, une jeune femme de 30 ans avec un trouble du spectre de l’autisme. C’est sa mère, Lucile, qui vient à la première rencontre pour faire le lien entre sa fille et la plaignante : la grande sensibilité de Clara peut, en situation de tension, provoquer des comportements déroutants pour qui ne les comprend pas.
Le tournant de la médiation
La rencontre de médiation commence par un face-à-face électrique. Tandis qu’Elodie liste les faits qui traumatisent sa fille, Clara se renferme, visiblement submergée par l’émotion. C’est le signal pour les médiateurs. Ils suspendent la séance et prennent Elodie à part. Le temps de cet aparté, une information-clé est partagée, une nouvelle lumière est faite sur la situation. Le harcèlement supposé laisse place à l’image d’une jeune femme imprévisible, certes, mais dénuée de toute intention négative.
Dissiper le malentendu
Au retour dans l’espace de médiation, l’atmosphère a changé. La tension est retombée, remplacée par une compréhension mutuelle. Elodie réalise son erreur d’interprétation. Des excuses sincères, proposées par Lucile en accord avec sa fille, sont échangées. Elodie les accepte avec soulagement. Désormais, Elodie et Lucile se parleront. La communication a remplacé la peur, et permis de dissiper le malentendu. Un simple dialogue entre personnes de bonne foi a suffi pour résoudre le conflit.
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